L'article 8 du règlement 1925/2006 est la procédure de sécurité que la Commission européenne ou un État membre peut activer en cas de problème avec un ingrédient. L'article 8 a été activé pour les ingrédients suivants : monacoline K (levure de riz rouge), catéchines du thé vert, dérivés d'hydroxy anthracène (HAD) (Aloe, Rheum, Senna, Cassia) et acide alpha lipoïque. La Commission européenne a organisé un groupe de travail le 14/10 dernier pour évaluer les points de vue des États membres sur ces différentes substances. Les nouvelles ne sont pas très positives.

NAREDI avait demandé l'avis du SPF Santé publique sur la sécurité d'emploi de l'ubiquinol à dose de 300 mg par jour à la fin de 2017. Le Conseil Supérieur de la Santé a cependant fixé la dose sûre à 200 mg par jour. Cette dose peut maintenant être utilisée avec effet immédiat.

NAREDI prend son rôle de "gardien" très au sérieux et a immédiatement réagi à des articles très négatifs après la publication du rapport de la cellule de commerce électronique de l'AFSCA dans divers médias.

Non, le curcuma pour les compléments alimentaires ne vient pas du Bangladesh ! En outre, du plomb est ajouté aux épices pour la couleur des currys au Bangladesh. Les articles négatifs dans la presse n'ont donc rien à voir avec des compléments alimentaires. Il est vraiment inacceptable que les journalistes de De Standaard et de HLN insinuent une telle connexion. #FakeNews

Le système de notification belge est le système le plus étendu et le plus exigeant de l'UE. Les autorités veulent encore aller plus loin. NAREDI a demandé conseil à un cabinet d’avocats spécialisé et est actuellement en discussion avec les autorités. NAREDI conteste la validité de 5 ans du numéro de notification ainsi que le code couleur public. Ce sont des éléments inacceptables pour nous. Nous continuons la discussion avec les autorités.

Après les « problèmes » liés aux compléments alimentaires contenant des curcuminoïdes en Italie (voir Monthly Suppdate de septembre), les autorités belges veulent maintenant déterminer une dose maximale de curcuminoïdes par jour. Cela se fait sans consultation du secteur. En collaboration avec SYNADIET, NAREDI a commandé un rapport de sécurité avec une étude bibliographique détaillée au toxicologue français renommé, le professeur Narbonne. Nous avons exhorté le ministre et le gouvernement à attendre ce rapport avant de prendre une décision quant à la dose maximale journalière.

Plusieurs membres ont signalé des problèmes avec le nom de leurs produits lors de la renotification. NAREDI est en discussion avec les autorités sur ce point et prône la continuité et le pragmatisme.

Une analyse d'articles négatifs nous apprend que nos critiques s'appuient toujours sur les 3 mêmes arguments : les compléments alimentaires ne sont pas nécessaires, ils ne fonctionnent pas et ils peuvent même être dangereux ! NAREDI a développé une boîte à outils avec des arguments pour pouvoir répondre facilement à ces critiques injustifiées. De cette manière, vous pouvez contribuer à combattre toutes les #FakeNews répandues dans notre secteur et vous devenez un « défenseur » des compléments alimentaires, # FOODSUPvocate’r, donc.

NAREDI lance un appel à ses membres qui souhaitent être informés et qui veulent également s’engager à faire partie de nos groupes de travail existants. De plus, nous souhaitons créer un nouveau groupe de travail sur le tryptophane et notre groupe de travail sur la communication est à nouveau très actif.