Examen de l’allégation :

Doc S12/04/17

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Notre conclusion

C'est vrai, mais dénouée de toute pertinence.

C'est une affirmation qui est toujours vraie, et en même temps extrêmement peu pertinente.  Tous les aliments peuvent contenir des contaminants, mais ce n'est pas une raison pour mettre en garde la population contre leur utilisation.  En outre, dans le cas des compléments alimentaires, ce danger est également très faible.  Les compléments alimentaires sont tout simplement des produits très sûrs.

En Belgique, les fabricants américains travaillent selon des normes de qualité élevées.

Tous les opérateurs qui produisent ou distribuent des compléments alimentaires en Belgique doivent se faire connaître auprès de l'AFSCA et obtenir un agrément. Les entreprises agréées peuvent être consultées sur www.foodweb.be. En fonction des activités, un programme de contrôle est établi et les opérateurs sont soumis à des audits d'inspection périodiques. Les systèmes de qualité pour les compléments alimentaires sont basés sur les règles européennes HACCP. Ces règles HACCP doivent être complétées selon des dispositions spécifiques au secteur. C'est ainsi que le système d'autocontrôle est utilisé en Belgique. Ce système d'autocontrôle garantit que les opérateurs ont effectivement mis en œuvre les exigences de qualité spécifiques au secteur. A cet effet, les opérateurs peuvent obtenir une certification externe auprès de cabinets d'audit accrédités ou demander une certification via l'AFSCA.

 

Dans d'autres États membres de l'UE, ils travaillent selon des normes de qualité comparables, bien que leurs autorités nationales puissent parfois formuler leurs systèmes de qualité différemment. NAREDI est d'avis que l'on peut dire que ses membres en Belgique jouent un rôle de pionnier dans le domaine de l'assurance qualité des compléments alimentaires, en partie grâce au système des guides d'autocontrôle. Cela est rendu possible en partie par le fait que les entreprises se soumettent à des contrôles rigoureux sur les matières premières et les produits finis entrants.

Le risque de contaminations dangereuses dans les compléments alimentaires est extrêmement faible.

Comme pour tous les autres produits alimentaires, il arrive parfois qu'une contamination indésirable se produise au cours du processus de production. C'est pourquoi la norme européenne HACCP a été élaborée, qui détermine comment vous, en tant que producteur, traitez cette question et comment vous pouvez l'éviter.  De cette manière, le risque de contaminations dangereuses est réduit au minimum absolu, voire exclu.

Les compléments alimentaires sont consommés en très petites quantités, surtout par rapport au régime alimentaire normal que nous suivons.  La probabilité d'une contamination dangereuse dans un ingrédient pour un comprimé de 500 mg est donc beaucoup plus faible que dans - par exemple - un repas préparé de 500 grammes.

 

Le législateur a également fixé des exigences strictes pour limiter les contaminations. Par exemple, des limites de sécurité sont en vigueur pour les métaux lourds, les hydrocarbures polyaromatiques, les OGM, les pesticides, etc. Des règles strictes s'appliquent également aux allergènes afin d'éviter la contamination (croisée).  En outre, il existe des règles de notification obligatoire, des procédures de rappel strictes et une traçabilité complète qui permettent de maîtriser les conséquences de toute contamination.

 

L'AFSCA publie chaque année les résultats de ses contrôles et il en ressort que les compléments alimentaires se portent très bien.  Au cours des dix dernières années, il n'y a eu aucun cas connu de contamination entraînant des conséquences néfastes.

Les consommateurs sont avertis des allergènes potentiels

Tous les ingrédients d'un complément alimentaire, y compris les charges et tous les additifs, sont énumérés dans la liste des ingrédients.  Les allergènes potentiels sont indiqués dans cette liste en caractères gras afin qu'ils soient clairement visibles pour le consommateur.

Les avertissements obligatoires sur l'étiquette assurent une protection supplémentaire au consommateur.

En outre, les compléments alimentaires, comme les aliments "normaux", contiennent tous les avertissements obligatoires ("mises en garde") imposés par la réglementation européenne FIC (Règlement UE n° 1169/2011).  C'est le cas, par exemple, de la caféine, des polyols, des édulcorants, des phytostérols, de la réglisse (Glycyrrhiza glabra), et de bien d'autres encore.

En Belgique, il existe également un certain nombre d'obligations supplémentaires basées sur le projet de modification de l'arrêté royal 3/3/1992, en particulier pour le zinc, le potassium et la vitamine K. En outre, de nombreuses inscriptions sont encore obligatoires pour les végétaux selon l'arrêté phytosanitaire KB29/8/1997, par exemple pour le Gingko Biloba et l'Aloe Vera.  En outre, divers décrets sont valables qui conduisent à des entrées, comme pour la N-acétylcystéine.

Abréviations et références

AFSCA = Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (www.afsca.be)

HACCP = analyse des risques et maîtrise des points critiques

FIC = Information alimentaire au consommateur